vendredi 22 août 2014

Une crotte su l'cœur...

Allô.

C'est une salutation en général, mais qui s'adresse surtout à toi, propriétaire d'un animal canin. Assis-toi. On va jouer à un grand jeu.

Prêt ?

Ok. Imagine que c'est un beau matin où tu chilles dans ton salon pis toute. Tes colocs sont pas là, t'es en congé, à l'air climatisé, ton café est chaud, ton film est bon pis ton chien est calme. Y'a rien qui va pouvoir gâcher cette journée-là.

Ça, c'est la promesse que tu t'fais.

À midi, toi pis Pogo, vous vous faites à déjeuner. Toi, tu t'fais deux œufs-bacon-saucisses-patates-on-commencera-le-régime-demain, pis ton chien, lui, y'est jaloux parce que sa bouffe est encore décevante. La même déception que quelqu'un qui est obligé de manger des all-bran. Pas de lait. C'est assez tranquille.

 Mais Too bad. Le maître, c'est toé.

Retour au salon et digestion graisseuse oblige, tu t'endors sul' divan. Pendant ton sommeil, tu manques le call de Pogo qui est dû pour une grande marche. Vient donc inévitablement le moment où sa digestion atteint un point de non-retour, et il cochonne ton plancher dans un grand élan fécal.

Dans. Un. GRAND. Élan.

Tu catches l'image ?

À ton réveil, ta vie dépend d'un verre d'eau. Sur ta route, entre ton salon pis ta cuisine, tu l'aperçois. Là. Une grande chiée sur ton plancher de bois franc.

Qu'est-ce que tu fais ? Tu la contournes en te disant qu'avec le temps, ça va ben finir par se décomposer ? T'abandonnes pis t'acceptes de vivre avec de la marde sur ton plancher ? Parce que t'sé, si  la nature a voulu que le monde chie, mais que le destin t'as pas mis de sac de plastique d'ein mains, ben c'est normal de laisser traîner ça là en attendant que le temps fasse la job.

Non. NON ! Ben non. On fait pas ça !

J'espère que j't'apprends rien en te disant que quand ton chien fait une grande cacade sur le trottoir, c'est pas mal TA job de la ramasser.

Pour vrai. C'est la base.

Moi, dans 'vie, quand je marche dehors et que ma route est parsemée de caca, ça m'enlève le goût du sport (parce que oui, la marche, je considère ça comme un sport...). J'suis obligée de regarder par terre quand j'avance, pis ça, ça m'empêche de croiser le regard de celui qui va être le père de mes enfants!

Mon célibat, ça part clairement de ton manque de savoir vivre. Sans la peur constante de marcher dans d'la marde, j'aurais sans doute une famille de 5 enfants, une grande maison pis un labrador. Pis moi, j'achèterais des beaux sacs à caca roses fluo avec des fleurs pis des princesses dessus pis j'ferais une grande chorégraphie de gymnastique artistique avec mon sac pour montrer au monde entier que moi, j'suis responsable... NOT.

Mais j'ramasserais.

Anyways, si t'as l'goût de vivre dans une dompe, fine. Mais arrête d'imposer ça au reste du monde.

Merci. T'es ben smatt.

- La fille qui va, un jour, marcher dans ton irresponsabilité.


** Mention Spéciale à ce chien saucisse qui a eu la diarrhée la plus impressionnante de l'histoire! **
 


 

lundi 18 août 2014

À semaine de marde, article en retard.


Ben oui, j'suis en retard. Non, j'vous annonce pas que j'suis enceinte. C'est pas ce retard-là. Au contraire, mes règles, je les aies. BIG TIME. 

ENFIN !

Y'était temps. Parce que cette semaine, sérieusement, j'avais les SPM les plus violents de l'histoire. J'aurais pu hurler en continu pendant 3 jours sans me tanner. Même le rire d'un enfant émerveillé par un bébé chien qui cours après un papillon ça me mettait en tabarnac.

Ce genre d'humeur-là. Ouais.

Si j'étais pas en train de brailler ma vie à cause d'une mouche à fruit dans mon verre de vin, j'enrageais parce que l'eau de mes pâtes bouillait pas assez vite. Pour vrai, y'a pas eu de juste milieu émotif dans ma vie cette semaine. Je faisais rien qu'aller et venir d'un extrême à l'autre en moins de temps qu'un ado à sa première fois.

Mais hier, c'tait dimanche. Jour du seigneur pis toute. Ça m'a fait réfléchir. Fack le pardon, c't'aujourd'hui que ça se passe. Sauf qu'avant de donner l'extrême onction aux moments de marde qui ont fait de ma vie un enfer dans les 7 derniers jours, j'ai d'quoi à régler avec eux autres.

...................................................................................................

Au lundi, en général : Va chier.

Tu commences trop d'bonne heure. Aller gérer des grandes crises d'anxiété à 8 heure le matin, c'est déjà pas évident quand j'suis de bonne humeur. Imagine là.

En plus, tu décides de faire mourir l'acteur qui a marqué ma jeunesse. Recommence pu jamais ça. Ç'aurait été quoi mettons de faire partir Harper au lieu de Williams ?

C'est quoi l'idée de m'envoyer tous les problèmes du monde dans une même journée ? Un moment donné, tu l'sais que je r'viens d'une fin de semaine pas évidente, tu peux te calmer.

Au mardi : Ta caissière du Super C... Câlice.

Sérieusement, la base de ta vie d'adulte, Cynthia, c'est manipuler de l'argent. Si t'es pas capable de catcher que si t'as pu de 1$ dans ta caisse, tu peux me donner quatre 25 cennes, va faire des manucures fille.

T'étais où pendant ton primaire quand on t'apprenait la base en math ? Parce que passer à ta caisse, ça a ruiné l'ensemble du plaisir que j'ai à acheter de la nourriture.

Mais oui, tu as raison. Remettre en question ta naissance, c'était peut-être excessif.

Au mercredi :

Ok. Me faire rencontrer un nain, c'était bien joué. Je ne l'ai pas vu courir encore, mais je sens que tu as fait naître le début d'une grande amitié.

Mais t'es quand même une conne.

Jeudi : FUCK TOÉ !

T'as pas le droit d'être aussi chummy-chummy avec le mercredi soir, de me faire rire autant tôt dans ton matin, mais de me décrisser la vie à ce point-là pendant les 2 jours qui suivent...

Tu le sais pourtant qu'au travail j'ai une rencontre d'équipe chaque semaine au même jour. Fack pourquoi un hangover aussi violent ?

Et pourquoi, quand j'ai essayé de me faire un souper équilibré pour revivre un peu, tu t'es senti obligé de m'humilier ? Ça te faisais rire de me voir à quatre pattes par terre en train d'essuyer l'ensemble de ma salade et de ma vinaigrette huileuse sur mon plancher de céramique ? Tu trouvais ça drôle d'en mettre jusqu'en dessous du poêle ? Du frigo ? De me regarder, à moitié morte, prendre le peu d'énergie qu'il me restait à nettoyer ? Pis est-ce que c'était VRAIMENT nécessaire de stopper, à trois reprises, ma tentative de ménage en m'enfonçant les éclats de verre de mon pot masson dans les mains et les pieds ?! J'espère que tu as vraiment eu du fun quand j'ai réalisé que j'avais pu de plasters et que, si je voulais arrêter de saigner, fallait que j'aille à la pharmacie ...

Mon orgueil s'incline devant ta tenacité et les 78 personnes que j'ai croisée pendant ma grande crise de larme, sur le chemin de la pharmacie.

Vendredi : Tu gagnes.

J'abandonne. J'ai pu la force de me battre. T'as pris la relève du jeudi pour être une journée de marde, j'vais dealer avec.

Dans ma tête, moi pis Élisa T, on vit le même combat.

J'ai bien dit, dans ma tête. Mais la semaine passée, cette réflexion-là me semblait censée. Aujourd'hui, je suis capable de relativiser.

...................................................................................................

Bref, t'étais pas facile comme semaine.

J'te pardonne. Pour l'ensemble de ton oeuvre. Mais fait un effort la prochaine fois, ok ?

Merci :)












                                                      Aaaaaaah ! TABARNAC! J'viens de cochonner ma chaise!
                                                                                          ...Ostie de s'maine de marde!!













vendredi 8 août 2014

Conte de Fille


Au risque de vous surprendre, j'suis pas une princesse. Loin de là.

Je sais, c'est décevant. Mais anyways j'viens les cuisses échauffées quand j'suis en robe trop longtemps. J'serais vraiment désagréable dans un bal. Pourtant, moi too je rêve du grand prince charmant.

Même s'ils ont souvent l'air limite gai.

Cette semaine j'avais autant de temps libre que quelqu'un qui habite dans hochelag', fack j'ai essayé d'me comparer aux grands contes de Disney.

Y'a sans doute une princesse qui m'rejoint là-d'dans, j'peux pas croire ...

------------------------------------------------------------------------------------------- ...

Cendrillon

Ben non.

J'ai pas de relation particulière avec la faune pis j'découragerais sans doute les souris les plus tenaces de me gosser une robe. Sans préciser que je trippe crissement pas sur le ménage.

Pis chanter, je fais ça complètement déchirée dans un karaoké. Surtout pas le matin en me levant ou en nettoyant trop de plancher à quatre pattes avec une mini-brosse. Ça, ce sera pas possible.

En plus, j'ai vraiment PAS la patience de Cendrillon avec les chats. Si après avoir passé des heures à faire du ménage, il venait me cochonner ça avec ses pattes pleines de marde ... J'le brise. C'est sûr.

Tout ça, sans mentionner que si j'avais une demi-sœur avec un attitude de crampe qui s'appelait Javotte, j'pourrais pas m'empêcher d'y varger dans 'face à grand coup d'souliers. Parlant d'ça, au poids que j'ai, j'me vois pas porter des souliers en verre[i]. C'est sur qu'après deux secondes de marche, j'ai les pieds en sang pis j'braille ma vie en hurlant que j'veux voir ma mère.

Rien que ça, ça brise un charme, j'pense.

En fait, notre seul point commun, c'est que dans le domaine de la belle-mère de marde[ii], moi aussi, j'ai donné.

Blanche-Neige

Non plus.

De un, le jaune, ça me fait pas ben. J'suis pas à l'aise avec c'te couleur-là. J'ai déjà essayé, j'ai l'air d'une plantation d'bananes. Fuck ça.

De deux, les fruits, c'est pas ma grande passion. Si la sorcière avait essayé de m'empoisonner en m'offrant une pomme, même si ça avait été la plus belle pomme du monde avec un pédoncule en or, j'aurais pas mordu. Empoisonnes-moi au moins avec un énorme morceau de cheesecake pis là on en r'jasera. Sérieusement. Pis j'veux pas jouer la fille hautaine, mais si une madame aussi répugnante que c'te sorcière-là m'offrait un fruit, mon premier réflexe, ce serait pas de croquer d'dans.

Ben oui, méfiante de même.

Sinon, j'pense que là où on s'rejoint vraiment, c'est pour notre passion des p'tites personnes. Si je tombe par hasard sur une maison avec sept nains qui habitent dedans, j'fais mes boîtes demain matin!

Belle

''Belle'' essai, mais non. (Toi ? Les jeux d'mots ? Tant pis.)

J'trippe pas sur le poil. Y'a rien qui m’écœure plus qu'un motton d'poils mouillés pognés dans un drain. Inutile de vous dire que d'habiter avec la bête, c't'un combat que j'abandonne déjà.

Sinon, les chandelles, le vaisselier, l'horloge pis toute ... c'est ben l'fun, mais de temps en temps, j'aime quand même ça qu'on me criss patience quand j'suis chez nous.

Pis, sérieusement, me charmer avec une bibliothèque ? Mauvais guess. Lire j'aime ça autant que de m'épiler. Je le fais parce que c'est nécessaire si j'veux bien vivre avec moi-même, sinon, je m'en passerai.

Bon, ok. Le gars fait des efforts. Je comprends. J'suis de mauvaise foi, peut-être. Mais pour de vrai, ça pourrait pas marcher. J'suis ben trop compétitive dans une bataille de balles de neige pis j'danse la valse comme une grande handicapée motrice. J'abandonne le projet, pour vrai.

C'te vie-là me tente pas.

Ariel

Dernière comparaison. J'pense qu'on a compris anyways ...

Mon record est à 12 secondes au jeu ''je retiens mon souffle dans l'eau''. Imagine une vie. Ce sera pas possible.

J'ai quand même voulu pousser la comparaison en me disant que, comme elle, j'ai déjà eu une collection quelconque.

 J'ai mis mes coccinelles dans l'fond d'une piscine, j'me suis mis des palmes pis j'ai essayé de chanter sa chanson en d'sous de l'eau. As-tu une idée à quel point on a grandit dans le mensonge? Ça sonne comme d'la crisse de marde! Même en y mettant beaucoup du mien, c'était incompréhensible.

En plus, ma pire crainte dans 'vie, c'est de sentir mauvais. Sentir le poisson 24/24, c'est non. D'après moi, Prince Éric a un grand handicap olfactif parce que sinon y'aurait décroché. C'est sûr.

Le seul truc nice avec Ariel, c'est que j'aurais pu jaser en créole avec le crabe.

----------------------------------------------------------------------------------------------- ...

Bref, la conclusion de tout ça, c'est que j'ai vraiment pas c'qui faut.

C'est vrai que des fois, j'aimerais ça être naïve comme une esthéticienne pis croire que j'ai c'qu'il faut pour être une grande princesse. Mais non.

J'vais continuer de porter des short-leggings en dessous de mes robes, de ''puncher comme un gars'' pis d'espérer qu'un jour, ça charme quelqu'un.

Même si c'est pas un prince.

[i] Si t'as un meilleur gag à faire avec vair, gâtes-toi.

[ii] Allô Marie-Claude.



vendredi 1 août 2014

Quand ''aller souper'' rime avec ''vouloir te dater''.


Avant qu'on commence, faut que tu saches que, règle générale, aller souper au resto, c'est pas mal mon projet de vie. Genre si j'avais à mourir demain, je voudrais juste souper en continu pendant 24h.

Pis c'est rarement pour capoter sur une salade, mettons. J'suis pas tant ''vegan friendly''. J'suis ben consciente du plaisir que tu peux avoir à te sentir proche de la nature en grignotant du grand-gazon-mouillé-dans-sa-vinaigrette-d'été-et-enjolivé-d'un-croûton-à-'marde, mais non merci. J'me rappelle pas d'une tranche de l'histoire où l'homme préhistorique chassait de la salade pour faire survivre sa famille. J'dis ça de même.

Moi, j'pense que j'ai le gène ''bouffe du mammouth comme si y'avait pas d'lendemain''. Sérieusement, si je pouvais manger de la viande crue tous les soirs, j'pourrais mettre un check sur ma liste ''la chose à faire pour vivre heureuse''. Surtout si cette viande-là m'est servie dans une ambiance de grande fête!

Bref, souper au resto, j'aime ça presque autant qu'un orgasme.

Du coup, la fin de semaine passée, je suis allée jouir au Lili Margot (ici). Sérieusement. Ma bouche comprenait pu comment gérer autant de plaisir. À chaque bouchée, j'avais envie d'hurler que c'était bon. Comme une actrice lourde dans un porn. Heureusement pour l'ensemble de ma famille, j'étais juste capable de dire ''HUM HUM MIAM!''.

Ce soir-là, le chef était aussi l'ami de mon cousin AKA le fêté. Son talent culinaire m'a fait ovuler. Honnêtement, je pense que ce cinq services-là m'a mise enceinte.

Entre deux assiettes, j'ai eu comme une révélation : Il me faut marier un chef-cuisinier. Allier amour et grand souper, c'est clairement ça l'avenir que je me souhaite!

Je profites donc de cette tribune pour publier ma demande de date. Officielle.

<3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3

Ô grand chef,

Salut.

Corriges-moi si je me trompe, mais ce repas que tu m'as servi samedi dernier, c'était une façon de me dire ''Je te trouve parfaite Morency, date-moi donc'' ? C'est ça ?

Je sais, j'ai l’œil.

Bon. Normalement, je préfères me matcher avec du monde lourd. Ça fait des anecdotes plus savoureuses, mais j'suis game de faire une exception. Cette fois-ci.

Dans 'vie, pour vrai, j'suis smatt. J'aime ça avoir du plaisir et j'pense que t'es l'homme parfait pour m'en procurer. À plusieurs niveaux. If you know what I mean...(rire épais de mononcle qui vient de demander à la serveuse si elle est sur le menu).

J'ai cru comprendre que t'étais d'origine italienne. Ça me dérange pas. J'aime le parmesan. Si ça peut te convaincre, y'a plein de monde qui pense que je le suis aussi. J'suis Québécoise pure laine, mais j'ai déjà mangé des gnocchis. Un solide argument, j'pense. Sans compter que j'ai déjà travaillé dans une épicerie italienne.

Bref, reviens-moi. Surtout si c'est pour dire oui. On pourrait aller souper !

Morency xx

<3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3


À suivre ...